Les enjeux: Environnementaux
L'idée est "d'utiliser l'énergie non pas contre la nature, mais avec elle", affirme Sverre Gotaas, responsable de l'innovation à Statkraft.
L’impact environnemental de l’énergie osmotique ainsi que son implication dans le cycle du carbone serait quasi nulle puisque cette technologie se limiterait à exploiter un mélange naturel aux estuaires. Les centrales, en plus de ne produire aucun rejet de CO2 ni aucune pollution atmosphérique, n'émettent aucun bruit (essentiel étant donné la grande biodiversité des zones (deltas, estuaires) où elles seraient installées).
Ce phénomène ne consomme aucune ressource : une fois utilisée, l'eau est rejetée dans l'estuaire et regagne le cycle de l'eau. De plus, la centrale devrait à terme s'auto suffire puisqu'elle s’alimenterait grâce à sa propre production d’électricité.
L’énergie osmotique remplaçant l’énergie thermique, en plus de meilleurs rendements économiques et productifs, empêcherait la combustion de méthane et de charbon par l’activité humaine responsable du rejet de quelque 6,4 Gigatonnes/an de CO2 dans l’atmosphère et la dispenserait d’un cumul annuel de 3,3 Gigatonnes au niveau du cycle du carbone.
Dans le cadre des résolutions émises par la COP 21 visant à diminuer les émissions de CO2 de près de 75% afin d’épargner l'aggravement du réchauffement climatique traduit par une augmentation globale de 1,5 degrés, on peut dire que la recherche dans le secteur de l’énergie osmotique et une opportunité à approfondir s’incluant pleinement dans la transition énergétique.